La chose est entendue pour Nathalie Fluzat. Le succès de l’action des services civiques volontaires démontre que certains de nos aînés sont en demande de liens sociaux, qui plus est après 2 ans de crise sanitaire liée au COVID. Il leur manque simplement les occasions. Une intervention extérieure est peut être l’une des solutions.

Sur les territoires ruraux, les personnes âgées se connaissent majoritairement, elles se côtoyaient mais ne le font plus, pour diverses raisons. L’idée est de mettre en place des actions collectives, pas de 30 personnes, simplement 3 ou 4, en organisant un après-midi jeu de cartes, ou une matinée préparation d’un repas en commun suivie d’un déjeuner pris ensemble. Pas d’actions extraordinaires ni couteuses dans tout cela, mais la volonté de créer des moments de rencontre, de partage, de convivialité et surtout de régénérer des liens.

Beaucoup d’actions se développent sur les territoires autour du bien vieillir, elles manquent parfois de visibilité. Les volontaires services civiques pourraient en être les promoteurs en proposant aux aînés de les accompagner aux séances proposées. Le numérique pourrait également être un sujet de découverte pour nos aînés. Nos jeunes volontaires pourraient, grâce à une tablette, leur montrer à quoi elle pourrait leur servir : échange de photos, maintien des liens amicaux et familiaux, démarches. Il faut dédramatiser ces objets connectés en montrant que leur utilisation peut être simple et ludique, avec l’accompagnement nécessaire.

Cet ambitieux programme de dynamisation des territoires est sur les rails : les idées sont là et les demandes de financements ont été lancées.